Nicolas LECOSTEY

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Il est pro CND

Il nous raconte sa passion pour ce métier

 

ECND Academy : Comment êtes-vous arrivé dans l’univers des CND ?

N.L : Je travaillais pour les Chantiers de l’Atlantique.  Il y a eu une vague de licenciements économiques. J’avais un contact dans une entreprise de CND, je savais donc que c’était porteur, que le secteur cherchait des candidats… J’en ai profité pour opérer une reconversion professionnelle, en tant que contrôleur (certifié COFREND) en 2010, et j’ai attaqué ma carrière comme prestataire CND. 

 

Quelles méthodes des CND appliquez-vous dans votre métier ?

N.L : J’ai commencé par apprendre le contrôle par ressuage, puis magnétoscopie.

À mon arrivée à Mistras, en 2014, ma mission s’est concentrée sur l’inspection et le contrôle de réservoirs, plus particulièrement dans le milieu pétrochimique.
L’objectif : contrôler et collecter toutes les informations sur l’état du bac et établir un rapport pour le client lui permettant de garantir l’exploitation de ce dernier et, le cas échéant, lui préconiser des solutions de réparation. Il faut environ 1 à 2 semaines pour effectuer tous les contrôles, selon la dimension du réservoir, avec une équipe de 3 ou 4 personnes, dont parfois des cordistes et des alpinistes… 


Un bac de raffinerie peut contenir d’importantes quantités de produit et mesurer 80 mètres de diamètre et plus de 20 mètres de haut !

 

Quels types de missions avez-vous menés ?

N.L : J’ai été prestataire intégré, pendant 1 an et demi, à l’inspection d’un pipeline entre Donges et Metz. Je travaille beaucoup en pétrochimie…Aujourd’hui, pour 80% de mon temps je travaille pour mon client Total.

 

Le plus difficile dans votre métier ?

N.L : Tenir les délais !

Quand un réservoir est immobilisé pour le contrôle, naturellement le client veut qu’il redémarre au plus vite. 

 

Votre journée type ?

N.L : En amont de l’intervention, on doit retirer nos autorisations et après je distribue les tâches. Les horaires sont classiques. Parfois, en cas de déplacements, on préfère faire des heures supplémentaires et pouvoir rentrer plus rapidement. On va de temps en temps à Brest, à Bayonne, et au Cap Ferré, où il y a un champ pétrolifère et un petit réservoir…

Un cadre de travail sympa !

 

Et vous prenez des apprentis ?


N.L : J’en suis à mon 3e apprenti qui vient de la licence du Mans.

Les 2 premiers, je les ai embauchés !



C’est quoi un bon Apprenti pour vous ?


N.L : Quelqu’un de motivé, très curieux et qui s’intéresse à tout.

Dans mon métier, on dresse un mapping des corrosions, mais on cherche aussi le pourquoi, le déclencheur, l’histoire, de chaque corrosion.

 

Quel message passeriez-vous à un jeune qui cherche son orientation ?

N.L : S’il a envie d’apprendre toute sa vie des choses et des techniques nouvelles, d’augmenter ses compétences au fur et mesure, il y a plein d‘opportunités qui l’attendent dans les CND.

Il ne faut pas avoir peur de voyager et d’apprendre !

Pas d'industrie 4.0 sans essais non destructifs

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