D.M : Je suis un universitaire de formation, avec un BAC +4 en matériaux complété par un DESS en gestion des risques. Je suis entré à EDF dans le « thermique », à la centrale de Vitry-sur-Seine. C’est à travers mon emploi d’ingénieur maintenance que j’ai découvert le monde du contrôle industriel.
En effet, le suivi des installations était réalisé, entre autres, par des mesures d’épaisseur des tuyauteries par ultrasons, des courants de Foucault dans les échangeurs, du suivi de fluage par réplique métallographique, des examens télévisuels et de la radiographie… que j’ai pu appréhender sur le terrain. Ce domaine m’ayant particulièrement intéressé, j’ai voulu en savoir plus et me suis naturellement dirigé vers le domaine du nucléaire qui développe une multitude de procédés de contrôles. J’y ai occupé différents postes, et en 2019, je suis devenu chef du département END automatisés.
D.M : Dans mon département, nous sommes 130 personnes (moitié ingénieurs et moitié inspecteurs) qui travaillons sur 3 activités : le développement de procédés END pour le parc nucléaire d’EDF, la surveillance de leur mise en œuvre par des titulaires et la réalisation d’examens sur site.
D.M : Les ultrasons, les courants de Foucault, le télévisuel et la réplique métallographique principalement. Nous utilisons aussi des procédés de ressuage automatisé et de radiographie.
D.M : Il y a aussi l’hydraulique qui représente le 2ème parc en volumétrie. On peut aussi exploiter les CND en usine de fabrication, dans d’autres domaines comme l’aéronautique, la pétrochimie, le ferroviaire… les applications et les matériels à contrôler sont quasi-infinis !
D.M :
Ce sont autant des ingénieurs que des maîtrises.
Des profils curieux et actifs… capables de s’adapter. Il faut
aimer la technique et le milieu industriel. Être agile face aux
situations inattendues. Enfin il ne faut pas être effrayé par la
composante des déplacements quand les inspecteurs
sillonnent la France pour contrôler les réacteurs.
D.M :
Elles sont multiples puisque nous accueillons à la
Direction Industrielle des alternants de BAC+3 à BAC+5.
En fonction des projets de chacun et de nos besoins,
soit on les embauche à la sortie de leur diplôme, soit on
les garde ou les oriente vers d’autres entités pour qu’ils poursuivent la suite des études, comme notre RetD pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre en thèse par exemple. Notre taux d’embauche est supérieur à 50% !
D.M : Oui chez les ingénieurs et les manageurs, mais pas encore dans l’expertise, ni chez les inspecteurs en itinérance, même si je constate un taux de féminisation croissant.
D.M : À EDF, il y a une multitude de métiers, de domaines, de matériaux, de contrôles. Il y a de la production, de la maintenance, de l’ingénierie, de la RetD, de la règlementation, du développement, de la mise en œuvre, de la surveillance… sur site de production ou futurs chantiers de construction !
Dans cette grande entreprise, c’est possible et passionnant de bâtir un parcours d’expertise.
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