Christophe CLUZEAU

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Il est pro CND

Il nous raconte sa passion pour ce métier

 

ECND Academy : Quel a été votre parcours professionnel avec les CND jusqu’à la direction de REILUX ?

C.C : J’ai découvert REILUX en 2009 en travaillant pour SUEZ avec EDF dans le cadre de la gestion d’un parc d’éclairage public de 100.000 points lumineux à l’étranger, les CND et LE MANS UNIVERSITE en 2011 en travaillant pour INEO GDF-SUEZ (aujourd’hui ENGIE) sur un projet de parc éolien terrestre de 850 MW. L’expérience REILUX en particulier a été impactante en raison des résultats obtenus suite au contrôle de conformité mécanique et de stabilité de milliers de candélabres. Ce travail nous a permis de bâtir notre budget de maintenance et en particulier le plan d’urgence de mise en sécurité des ouvrages. Quant aux CND et à LE MANS UNIVERSITE, j’ai eu l’opportunité de participer en 2014 et 2015 au travail de l’équipe en charge du PIA qui a permis le lancement de l’ECND ACADEMY.

Pour revenir à REILUX, j’ai perdu de vue cette société en 2012 et le hasard de la vie m’a amené à la croiser de nouveau en 2017. La conclusion a été en 2018 la reprise de l’entreprise dans le cadre d’un départ à la retraite du dirigeant précédent.

 

Quel est le périmètre d’action de REILUX en France et à l’étranger ?

C.C : REILUX est présente dans de très nombreux pays : Allemagne, Pays Bas, Hongrie, Royaume Uni, Belgique, Australie, etc. Je suis en charge avec un Collègue allemand du développement de REILUX à l’international. Me concernant, en tant que dirigeant, je suis en responsabilité directe dans les pays francophones et hispanophones. Aujourd’hui, j’ai la chance de déployer les prestations de CND REILUX auprès des collectivités et des entreprises, en France (y compris les DOM TOM), en Suisse, en Grèce et au Maroc.

 

Quelle est la spécialité de REILUX ?

C.C : REILUX intervient pour la sécurité et le développement durable des ouvrages dans de nombreux domaines comme celui de l’éclairage public, des complexes sportifs, des illuminations festives, des télécommunications, du ferroviaire, des métros et tramways, des parkings et gares routières, des autoroutes, des aéroports, des installations portuaires, etc.

REILUX propose des méthodologies innovantes, 100 % non destructives, de très faible encombrement, 100% respectueuses de l’environnement, qui permettent de valider la stabilité, la résistance et la conformité mécanique de tout type de structure, de fixation, d’ancrages en diagnostic de vétusté ou en travaux neufs, en une seule opération, sur toute leur dimension et leur hauteur, quel que soit le matériau (acier, aluminium, fonte, bois, béton, etc.), le lieu d’installation (sol, façade, etc.).

 

Quels sont les ouvrages les plus imposants que vous ayez contrôlés ?

C.C : Les opérations qui nous ont le plus marquées ont été de différentes natures et ce n’est pas forcément les plus imposantes. Concernant les ouvrages les plus imposants que REILUX à contrôler, je pense à un pylône quadripode stratégique de 50 mètres au niveau des tropiques, des ouvrages d’art au bord de voies ferrées, des ancrages avec plusieurs départs de filins pour des illuminations festives, un mât de stade avec une charge en tête de plus de 3,5 tonnes.

 

Ce que vous préférez dans ce métier ?

C.C : Le travail auprès de nos Clients et de nos Partenaires qui découvrent avec surprise et émerveillement tout le potentiel prédictif des CND REILUX déployés, et toutes les possibilités offertes pour la gestion pérenne, en toute sécurité et économe des ouvrages contrôlés. Dans notre domaine, nous sommes devenus un acteur clef du développement durable et donc de la transition écologique. 

 

Quel est votre leitmotiv dans ce métier ?

C.C : Valoriser et remettre à l’honneur la maintenance ! Permettre aux équipes de maintenance, avec qui nous travaillons main dans la main, d’avoir les moyens humains, techniques et financiers d’entretenir dans les règles de l’art les ouvrages en place. 

 

Prenez-vous des apprentis ?

C.C : En pleine crise sanitaire, nous n’avions pas moins de 4 stagiaires et apprentis dont 1 de l’ECND. C’était important de rester présent dans un contexte d’incertitude, même si nous ne sommes qu’une PME de 20 collaborateurs. Depuis 2019, nous comptons en permanence dans nos équipes un apprenti. 70% du personnel REILUX a moins de 30 ans.

 

Que diriez-vous à de futurs étudiants de l’ECND ?


C.C : L’ECND est un vrai pôle d’excellence et de compétences, qui touchent des domaines très variés permettant de trouver sans problème la filière pour s’épanouir. L’ECND est toute jeune et doit se faire connaître, rendre mieux visibles ses compétences et tout le potentiel de ses filières de formation. Ce sont des métiers d’avenir en réponse aux défis de la transition écologique et de la préservation des ressources.

 

Pas d'industrie 4.0 sans essais non destructifs

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