O.A : Je viens du Maroc, où j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM) de Casablanca.
J’ai découvert les CND en stage à l’ENSAM et cela m’a beaucoup intéressé. J’ai alors décidé de me spécialiser dans ce domaine. Je suis arrivé à l’Université du Mans il y a un an pour faire un Master 2 Modélisation Mécanique et Vibration à l’UFR Sciences et Techniques et mon stage de fin d’études était sur ECND et SHM (Structural Health Monitoring) acoustique des matériaux et des structures au Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Mans, LAUM UMR CNRS en collaboration avec la société REILUX qui travaille dans le domaine du contrôle non destructif des mâts d’éclairage public.
O.A. :
Le Mans Université est un établissement à taille humaine avec plusieurs secteurs d’excellence comme l’acoustique. L’accueil des étudiants internationaux, notamment, y est de très bonne qualité. L’Université propose beaucoup de service et d’activités pour les étudiants dans plusieurs domaines (santé, culture, sports, …) dont une grande et belle bibliothèque. Grâce à l’université, j’ai pu visiter le château de Chambord pour la première fois !
Je suis actuellement logé en résidence universitaire sur le campus. J’y rencontre beaucoup d’autres étudiants qui viennent de différents pays. C’est très enrichissant.
O.A : Sur l’Evaluation et le Contrôle Non Destructif des mâts d’éclairage public et de matériaux composites biosourcés recyclables.
J’ai travaillé, en équipe avec mes tuteurs de stage, sur une méthode innovante en Acoustique Non-Linéaire en résonance, afin de caractériser l’endommagement progressif induit dans le matériau composite et la dégradation des conditions d’ancrage et de tenue mécanique des mats d’éclairage public. Dans ce projet, nous avons montré la grande sensibilité de cette méthode innovante et notamment sa capacité à caractériser des endommagements précoces tant pour le matériau composite que pour les mâts d’éclairage public. Une publication est en cours de rédaction sur ce travail…
Avec ce stage, j'ai réussi à enrichir mes compétences tant en acoustique qu’en traitement de signal et des données.
O.A : Oui, j’ai découvert l’univers de la recherche dans un laboratoire, où il fait bon vivre et travailler. Le challenge que représente la recherche en ECND est très stimulant. J’aime beaucoup comprendre les phénomènes physiques, mener des expériences, faire des essais, mettre en place des modes opératoires, des algorithmes capables d’analyser les données, le travail d’équipe…Comparer les résultats à ceux d’autres chercheurs de par le monde est également très stimulant.
Travailler aux frontières de la connaissance, c’est passionnant !
O.A :
C’est arrivé par hasard ! Mes tuteurs, qui travaillaient sur un projet de CND des installations nucléaires par Intelligence Artificielle (IA), m’ont proposé, à l’issue de mon stage de master 2, un sujet de thèse sur l’IA appliquée au CND. Après un processus de sélection, ma candidature a été retenue grâce à mes stages CND et à mes bons résultats universitaires.
Je vais travailler sur un projet financé dans le cadre du plan France Relance sur sujet au cœur de l’actualité. Il concerne l’optimisation par IA du contrôle non destructif des tubes de Générateurs de Vapeur des centrales nucléaires dans le but de faciliter et accélérer le travail des analystes sur le terrain, avec l’identification automatique, grâce à l’IA, des zones à inspecter.
O.A : Avec l’évolution des méthodes de Contrôle Non Destructif (CND), allant vers une robotisation et une numérisation des résultats, la quantité et la complexité des données augmentent. Dès lors, l’utilisation de méthodes d’analyse de type Intelligence Artificielle présente un grand intérêt pour traiter ces données. L’utilisation de l’IA doit ainsi permettre d’optimiser l'exploitation des données générées lors des inspections des matériaux et structures. C’est un axe de développement très prometteur pour les CND.
O.A : Travailler dans le secteur de la recherche et du développement dans une entreprise ou dans une université.
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